Le procès entre Louis Boyard et Cyril Hanouna a captivé l’attention mardi dernier au tribunal de Paris. 20 Minutes a envoyé sa journaliste Cécile de Sèze pour couvrir cet événement marquant.
Un procès sous haute tension
Le chroniqueur de Touche pas à mon poste Cyril Hanouna était absent lors du procès. Son absence n’a pas empêché son avocat de défendre sa cause face aux accusations d’injures portées par le député Louis Boyard. Lors de l’émission en 2022, Hanouna avait proféré des insultes comme « abruti« , « tocard » et « t’es une merde » à l’encontre de Boyard. Le présentateur risque une amende qui peut atteindre 12 000 €.
Les arguments de la défense
Le représentant légal de Louis Boyard a mis en lumière la stratégie adoptée par Hanouna. Selon ses dires, l’animateur répète souvent ses insultes pour intimider ses invités. Boyard, présent à la barre, a affirmé avoir subi ces attaques à cause de ses critiques envers Vincent Bolloré.
Réactions des avocats de Cyril Hanouna
Cyril Hanouna, bien que non présent, a pu compter sur ses avocats pour le défendre. Selon eux, Boyard savait que mentionner Bolloré ferait réagir Hanouna. « Il connaît bien sa personnalité sanguine« , a déclaré l’un d’eux. Ils ont précisé que Boyard avait intentionnellement provoqué Hanouna. Le verdict de cette confrontation médiatique sera livré le 20 février 2025.
Un jugement très attendu
Les avocats de Hanouna estiment que Louis Boyard a cherché à le piéger. Ils le voient comme une tentative délibérée de provoquer une réaction explosive. Boyard, quant à lui, affirme ne pas être là pour créer un scandale, mais pour défendre son honneur. Ce procès, très médiatisé, pourrait bien offrir de nouvelles révélations. En attendant, le public scrute l’évolution de cette affaire. Il faudra attendre jusqu’à février prochain pour connaître le dénouement.
En résumé, ce procès a révélé des tensions latentes entre médias et politiques. Les enjeux sont élevés, et les conséquences pourraient être significatives pour les deux parties. Les yeux sont rivés sur le tribunal de Paris, où la décision finale sera rendue l’année prochaine.
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