Sur X, la comédienne Sophia Aram a plaisanté sur le hijab que portait la médaillée d’or Sifan Hassan sur le podium. Une plaisanterie que Sandrine Rousseau n’a pas du tout aimée.
Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 se sont achevés ce dimanche 11 août avec une cérémonie de clôture réussie, les réactions continuent de s’enchaîner sur les réseaux sociaux, notamment sur X. Une confrontation a éclaté entre l’humoriste Sophia Aram et la députée Sandrine Rousseau.
Déclenchement de la controverse
Mais que s’est-il passé exactement entre ces deux personnalités publiques ? Il y a quelques jours, Sophia Aram a partagé une photo de Sifan Hassan, médaillée d’or du marathon femmes lors des Jeux olympiques de Paris 2024, avec en légende : « Moi quand je sors du hammam et que j’ai froid à la tête« , en référence au voile que portait la championne sur le podium. Cette remarque a suscité une réaction de Sandrine Rousseau.
Échange tendu sur les réseaux sociaux
Sandrine Rousseau a rapidement repartagé le tweet de Sophia Aram avec la légende « Quelle honte ce tweet ». Sophia Aram ne s’est pas laissée faire. « Quand les gardien·ne·s de la révolution t’expliquent que tu n’as pas le droit de te moquer de la manière dont une athlète noue son hijab« , a-t-elle répliqué. Sandrine Rousseau a répondu : « Les gardiens de la révolution, Madame, torturent et assassinent. Quand j’appelle au respect d’une femme, médaille d’or d’un marathon dont le parcours force le respect« .
Montée des tensions
Les échanges s’intensifient. Pour Sophia Aram, la députée manque d’humour. « Depuis quand se moquer de la manière dont une femme noue son hijab serait lui manquer de respect ? Vous tournez en rond Madame« , a-t-elle commenté. En septembre dernier, sur le plateau de C à vous, l’humoriste avait évoqué son image publique et la perception de ses blagues.
En conclusion
Elle avait déclaré : « Je suis une sociale-démocrate, mais aujourd’hui, tout est tellement polarisé, tout est tellement clivé, qu’aujourd’hui être simplement social-démocrate, c’est être clivant ». Cette confrontation éclaire les débats actuels sur les limites de l’humour et le respect des croyances religieuses. Sophia Aram et Sandrine Rousseau illustrent la complexité de ces discussions dans le contexte des Jeux olympiques de Paris 2024.
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