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PPDA accusé de viols : une lueur d’espoir pour une victime présumée enfin entendue

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Patrick Poivre D’Arvor se retrouve face à de nouvelles plaintes pour viol. Stéphanie Khayat, l’une des plaignantes, a partagé avec Elle son sentiment d’espoir renouvelé.

« Le classement sans suite ne signifie pas innocence ». Cette phrase résonne parmi les militantes féministes depuis des années. Les viols sont rarement condamnés, à cause de la prescription ou du manque de preuves.

Dans le cas de PPDA, de nouvelles raisons d’espérer émergent pour les plaignantes. Le 31 juillet, on a appris que Patrick Poivre d’Arvor fait l’objet de cinq nouvelles enquêtes pour viol et viols aggravés. Stéphanie Khayat a exprimé ses pensées dans une interview exclusive avec Elle.

Un regain d’espoir pour les plaignantes

Elle a expliqué que cet espoir est le fruit de la persévérance de plusieurs femmes. Cinq nouvelles plaintes pour viol ont été jugées recevables par le tribunal de Nanterre, qui a désigné deux juges d’instruction pour cette affaire. C’est une victoire importante pour ces femmes qui souhaitent faire entendre leur vérité.

« Nous avons aujourd’hui l’impression que chacune de nous sera écoutée, que chaque histoire individuelle sera prise en compte par la justice. » Après des classements sans suite, l’écrivaine et journaliste de France Télévisions reste prudente. « Nous devons attendre les conclusions des enquêtes pour évaluer la question de la prescription. »

Possibilité d’un procès pour PPDA

Durant l’entretien, Stéphanie Khayat a souligné que cette réouverture pourrait changer la donne. « Selon nos avocates, cette procédure pourrait mener à une mise en examen, suivie d’une mise en accusation et, éventuellement, d’un procès. »

Elle refuse de se considérer comme une victime vulnérable, préférant se voir comme une femme forte et déterminée. Elle espère une chose : « que Patrick Poivre d’Arvor soit jugé devant un tribunal. Je veux le confronter, les yeux dans les yeux. »

La lutte des femmes victimes de viol

Nombreuses sont les femmes qui, comme Stéphanie Khayat, luttent pour obtenir justice. Elles souhaitent que leur voix soit entendue et que leurs histoires soient prises au sérieux. Cette nouvelle procédure judiciaire représente un espoir pour elles.

Un chemin encore long

Les victimes présumées de PPDA savent que le chemin vers la justice est encore long. Cependant, elles sont déterminées à aller au bout pour que la vérité éclate.

La persévérance et l’acharnement de ces femmes sont essentiels pour faire avancer les enquêtes. Elles espèrent que cette fois, leur voix sera entendue par la justice.

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