Invité sur le plateau de C dans l’air ce samedi, Nelson Monfort a exprimé son mécontentement face aux récentes évolutions des Jeux Olympiques.
Commentateur sportif emblématique, Nelson Monfort participe aux Jeux Olympiques pour la dernière fois de sa carrière, après 37 ans de service sur France Télévisions. “Légalement, je dois prendre ma retraite de journaliste salarié”, explique-t-il à Télé 2 semaines. Une fin de carrière marquante, bien que ternie par quelques détails, pour celui qui a eu la chance de commenter à domicile.
Des disciplines controversées aux Jeux Olympiques
Nelson Monfort n’apprécie pas vraiment l’inclusion de nouvelles disciplines aux Jeux Olympiques, telles que le breakdance. “C’est une activité ludique, mais ce n’est pas un sport. Et il remplace le karaté !”, s’indigne-t-il dans les pages de Ciné-Télé-Revue. Il ajoute : “C’est une lubie pour attirer les jeunes et gagner en popularité sur les réseaux sociaux. Je trouve ça déplorable.”
Les sports professionnels n’ont pas leur place aux JO
Selon Nelson Monfort, certains sports n’ont pas leur place aux Jeux Olympiques. “Les sports comme le tennis, le golf ou le football, ultra-professionnels, ne devraient pas être présents”, affirme-t-il. Pour lui, les Jeux devraient mettre en lumière des disciplines moins médiatisées. “Les JO, c’est l’athlétisme, la natation, l’aviron, la gymnastique, le tir à l’arc, des sports qui brillent une fois tous les quatre ans, que le public aime découvrir”, explique-t-il.
Critiques sur la mentalité de certains athlètes
Nelson Monfort critique aussi l’attitude de certains athlètes. Lors de son intervention dans C dans l’air, il a sévèrement jugé les privilèges accordés à l’équipe américaine de basket. “Je ne suis pas un grand fan de ces sportifs milliardaires qui participent aux JO”, déclare-t-il. “L’équipe de basket américain ne loge pas au village olympique, ils préfèrent les hôtels de luxe”, confie-t-il.
Un esprit olympique à préserver
Nelson Monfort révèle : “Je connais un directeur d’hôtel parisien qui accueille certains athlètes de renom”. Selon lui, cette attitude va à l’encontre des valeurs des JO. “Les JO, c’est un événement unique, une seule famille. On demande simplement de vivre ensemble pendant 16 jours”, insiste-t-il.
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