Après son procès du 20 septembre, Magali Berdah a pris la parole pour clarifier cette affaire…
Comparution devant le Tribunal de Nice
Le 30 septembre, Magali Berdah, surnommée « la papesse de la téléréalité », s’est présentée devant le tribunal de Nice. Elle faisait face à des accusations de banqueroute pour la gestion de sa société BA&CO. Ce cabinet de courtage en assurances, repris en 2014 avec sa mère et une amie d’enfance, a été placé en liquidation l’année suivante, accumulant une dette de près de 2,5 millions d’euros.
Les réquisitions du parquet
Durant le procès, le parquet a souligné la gravité des faits reprochés. Il a requis une peine de 18 mois de prison, dont 6 mois fermes avec bracelet électronique. En plus de cela, il a demandé une interdiction définitive de gérer toute entreprise pour la mère de famille.
Déclaration de Magali Berdah sur les réseaux sociaux
Malgré les accusations, Magali Berdah maintient qu’elle n’était qu’une employée, chargée du développement commercial. Sous le feu des projecteurs judiciaires, elle a pris la parole en ligne pour faire une mise au point. Elle a rappelé qu’elle « n’est pas condamnée ». « Le procureur a apporté des éléments, nous avons présenté d’autres éléments avec mes avocats. Je me suis défendue, j’ai lutté, nous avons fourni des preuves et des arguments. Cette affaire, vieille de dix ans, concerne les assurances et n’a aucun lien avec le monde de l’influence », a-t-elle affirmé.
Magali Berdah porte plainte contre Twitter pour « complicité de cyber-harcèlement » https://t.co/P2Kcshtzp6
— Le Monde (@lemondefr) April 20, 2023
Confiance en la justice
Magali Berdah a insisté sur un point crucial : « C’est très important pour moi de le préciser. La Cour et le Président rendront leur décision le 25 novembre… J’ai totalement confiance en la justice », a-t-elle déclaré. Elle devra donc attendre deux mois pour connaître son sort.
Elle se dit sereine sur le plan judiciaire, mais préoccupée par sa sécurité. Dans une interview accordée à Nice-Matin, elle a confié : « Des gens m’interpellent sur les réseaux sociaux pour me dire qu’ils seront à Nice ce jour-là, qu’ils m’attendront au tribunal… », a-t-elle révélé.
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