La propagation rapide du variant mpox inquiète les autorités sanitaires
Le variant clade 1b de la variole du singe, désormais désigné mpox, se diffuse à grande vitesse à travers le monde. Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé démissionnaire, a émis une mise en garde : la France pourrait bientôt enregistrer ses premiers cas. « Il est fort probable que des cas sporadiques apparaissent, et ce, très prochainement », a déclaré le ministre lors d’une interview pour la Tribune Dimanche.
Réactions internationales face à la montée des cas
La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a augmenté son niveau d’alerte au maximum. Cela fait suite à l’émergence de cette nouvelle souche, plus virulente, principalement observée en Afrique. Le premier cas européen a été détecté en Suède, chez un voyageur revenant d’Afrique, où l’épidémie progresse. En réponse, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a placé le système de santé français en « état de vigilance maximale ». Jusqu’à présent, la France n’a signalé aucun cas de clade 1b.
Stratégies et mesures sanitaires mises en place
Face à cette menace sanitaire, environ 150 000 personnes ont été vaccinées en France depuis l’épidémie de clade 2 en 2022. Pourtant, Frédéric Valletoux a indiqué qu’il est encore trop tôt pour évaluer l’efficacité de ces vaccins contre le nouveau variant. Les stocks de vaccins demeurent toutefois suffisants pour une intervention rapide si nécessaire. La vaccination se concentrera sur les populations les plus à risque, a-t-il ajouté.
Importance de la sensibilisation et prévention
Le ministre a aussi insisté sur l’importance de sensibiliser les publics à risque. Il recommande des campagnes via les associations et les réseaux spécialisés. Cependant, il a rassuré la population en précisant que les modes de transmission de la variole du singe diffèrent de ceux de la Covid-19. La contamination survient principalement par contacts rapprochés, comme des rapports sexuels, et non par simple proximité.
Alice Leroy
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