Hilona Gos, ex-vedette de la télé réalité, incarne aujourd’hui une influenceuse accomplie. Elle dévoile chaque jour son quotidien à ses abonnés, en n’occultant pas les sujets sensibles. Elle a notamment parlé des violences conjugales qu’elle a subies. Depuis mars dernier, elle est devenue maman. Elle gère sa vie de famille, son entreprise de vêtements et sa présence sur les réseaux sociaux.
Hilona Gos: Une Influenceuse Face Aux Critiques
Tout a commencé par une story Instagram publiée par Hilona Gos le 3 août 2024. Selon Voici, son compagnon Paul-André s’amusait à lancer une tranche de fromage sur leur fils Jean-Joseph, âgé de quelques mois. Ce geste, bien que comique pour certains, a rapidement indigné certains internautes, le considérant irresponsable et dangereux.
Les commentaires négatifs ont afflué, accusant le couple de maltraitance et de mettre en péril la sécurité de leur enfant. Hilona Gos a décidé de réagir et de répondre à ses détracteurs. Elle n’a pas abordé le geste en lui-même, mais plutôt le jugement rapide et la méchanceté gratuite dont elle et son compagnon ont été victimes.
La Réaction de Hilona Gos Face aux Dénigrements
« Ceux qui pensent de cette manière et qui sont aigris au possible, vous devez vraiment, mais vraiment, vous désabonner en urgence parce que vous êtes au mauvais endroit« , a-t-elle lancé aux détracteurs. Au lieu de s’excuser pour l’incident du fromage, elle a dénoncé l’acharnement dont elle est la cible et a défendu son rôle de mère.
Les Défis d’une Jeune Maman
Derrière cette polémique se cache une réalité plus profonde: celle d’une jeune maman qui, comme toutes les autres, fait de son mieux pour élever son enfant. Un rôle difficile, souvent critiqué et rarement reconnu à sa juste valeur. Hilona Gos, en s’indignant contre les commentaires négatifs, rappelle que les parents ne sont pas parfaits et qu’ils ont le droit à l’erreur.
Que Dit La Loi Française Sur La Maltraitance Infantile ?
D’un point de vue juridique, l’article 222-13 du Code pénal français définit les actes de maltraitance infantile. Il stipule que « le fait, par parent ou toute autre personne ayant autorité sur un mineur ou chargée de sa surveillance, de priver celui-ci de soins ou de nourriture, d’abuser de son autorité, de le soumettre à des conditions de vie susceptibles de compromettre sa santé, sa sécurité, sa moralité ou son éducation, de commettre à son encontre toute forme de violence, d’atteinte ou de cruauté, ou de favoriser ou de tolérer de tels actes, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. » Les violences causant une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 8 jours sont plus sévèrement punies, pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Les violences sexuelles sur mineur sont également réprimées par le Code pénal. Les peines peuvent aller de 5 à 20 ans de réclusion criminelle, selon l’âge de la victime et la nature des actes commis (articles 222-23 et suivants). La loi du 10 juillet 2019 visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste a renforcé la protection des enfants en créant notamment un seuil de non-consentement à 15 ans et en allongeant les délais de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs.
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