Benjamin Duhamel, nepo baby ? Le journaliste clarifie la situation dans un portrait détaillé de Libération.
Une nouvelle figure pour BFMTV
Les animateurs de BFMTV ont évolué en cette rentrée 2024. Par exemple, le programme quotidien d’Yves Calvi a fait place à une nouvelle émission politique. La présentation de cette émission quotidienne, diffusée de 18h50 à 20h, est désormais confiée à Benjamin Duhamel.
Son avis sur cette promotion
« Je suis très heureux et fier de prendre la suite d’Yves Calvi, un grand professionnel que j’admire. C’est un beau défi que j’ai hâte de relever avec toutes les formidables équipes de BFMTV », s’enthousiasmait le jeune journaliste de 29 ans dans un communiqué publié cet été. Cependant, cette promotion suscite des critiques, certains la liant à ses relations familiales dans le milieu journalistique.
Portrait de Benjamin Duhamel dans Libération
« Benjamin Duhamel, nepo mais pas trop », titre Libération en préambule d’un long portrait publié le 15 septembre 2024. Malgré la présence dans sa famille de deux éminents éditorialistes politiques, Nathalie Saint-Cricq et Alain Duhamel, presque trentenaire, refuse d’être réduit à ses origines.
« Les fils de femme de ménage ou d’agriculteurs ne partent évidemment pas avec les mêmes chances dans la vie. Ça m’agace juste quand ça m’essentialise. J’espère quand même que si je suis arrivé là, ce n’est pas simplement à cause de mon nom », déclare-t-il, tout en admettant ne pas avoir de raisons de « se plaindre ».
Benjamin Duhamel : « Je voulais voir l’autre côté »
Interrogé sur ses modèles, Benjamin Duhamel mentionne volontiers David Pujadas, Léa Salamé ou Patrick Cohen. « Comme eux, j’espère qu’on ne sait pas pour qui je vote quand on regarde mes interviews », affirme-t-il dans les colonnes de Libération. Bien que son héritage familial ne pèse pas moins sur ses épaules, il cherche à se démarquer.
« Je ne suis pas Alain Duhamel, qui a des convictions et qui ne s’en cache pas. Après, j’apprécie ma position d’intervieweur, qui me donne le luxe de prendre des positions contradictoires », insiste-t-il auprès de nos confrères. Un portrait « brillant », mais certains lui reprochent des « réflexes de journaliste politique à la papa ». On ne peut pas plaire à tout le monde!
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