Invité de France 2, sur le plateau de Laurent Delahousse, Édouard Baer livre une analyse nuancée de la participation des hommes dans le mouvement #MeToo, et critique la simplification médiatique de ce débat complexe.
Diversité des perspectives et médias
Durant l’émission « 20h30 le dimanche », Édouard Baer acteur de 57 ans, affirme qu’il faut considérer chaque situation de violence sexuelle de manière individuelle. Il critique l’uniformisation fréquemment observée dans les médias, soulignant la nécessité d’une approche plus personnalisée.
Historique et évolution des comportements
Édouard Baer souligne que, jusqu’aux années 1960, on divisait traditionnellement les rôles et les espaces. Il explique également que ces normes ont évolué. Désormais, elles ne sont plus exclusivement masculines.
Baer critique le climat de suspicion qui prédomine actuellement, soulignant le danger de condamner sans procès équitable et insiste sur la nécessité de maintenir un équilibre judiciaire.
« Le fait de ne plus passer par les tribunaux ferait que toute parole serait bonne à dire, à répondre. […] Avant la parole des hommes était dominante. Aujourd’hui, il y a une sorte d’inversion avant qu’il y ait un rééquilibrage », estime Édouard Baer . Laurent Delahousse rebondit : « Mais elle est nécessaire cette prise de parole. »
«Le climat de suspicion actuellement est terrible, le fait de ne plus passer par les tribunaux fait que toute parole serait bonne à dire, à répandre…» Édouard Baer ce soir pic.twitter.com/kXYkJhl26F
— Destination Ciné (@destinationcine) May 12, 2024
Contraste avec la tribune d’Elle
- Une tribune dans Elle soutient #MeToo avec des signatures de Jacques Audiard et Laurent Gaudé.
- Les auteurs plaident pour un changement vers un monde plus égalitaire et respectueux.
Une discussion essentielle pour l’avenir
Les propos d’Édouard Baer ajoutent une dimension importante aux discussions sur #MeToo, mettant en lumière les défis de naviguer entre la justice sociale et la préservation des droits fondamentaux.
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