À l’approche de la 77ème édition du Festival de Cannes, une atmosphère de tension et d’anticipation saisit l’industrie cinématographique. L’ombre du mouvement MeToo plane plus que jamais sur la Croisette, exacerbée récemment par les larmes de Juliette Binoche sur France Inter face à Léa Salamé. L’actrice, visiblement émue, a souligné la gravité persistante des agressions sexuelles dans le milieu. Elle dénonce également la passivité des hommes sur ce sujet.
« Ça doit être reconnu ! Si ça n’est pas reconnu, ça n’existe pas ! », clame Juliette Binoche au micro de Léa Salamé
@period.studio « Enfin ! C’est pas possible d’avoir que les femmes qui parlent. » L’actrice Juliette Binoche salue la tribune de 100 hommes en soutien à #MeToo ♬ son original – Period.
La liste qui fait trembler le festival
Le milieu du cinéma frémit d’angoisse alors que des rumeurs circulent sur une liste de dix noms d’acteurs, réalisateurs, et producteurs potentiellement impliqués dans des affaires d’agressions sexuelles. Cette liste promet de secouer le festival et de dominer les discussions médiatiques. Apparement nous ne pourrons découvrir que cette liste au moment de la montée des marches. Juliette Binoche et Alexandra Lamy étaient très impliquées ces derniers jours sur ce sujet. Vont-elles donc faire partie de cette liste ?
#MeToo: avant le Festival de Cannes, le milieu du cinéma a des sueurs froideshttps://t.co/ZQz8hAJIpK
par @Le_Figaro
➡️ Les actrices se présentent aujourd’hui telles des friandises sexuelles ou des chocolats en vitrine qui nous interdiraient d’être dégustés. #aquoitusersalors— Gérald Lefebvre (@GeraldLefebvre) May 5, 2024
Précautions et préparations intensives
La tension est donc palpable. Des figures emblématiques du cinéma français, y compris Gérard Depardieu, récemment placé en garde à vue puis relâché, vivent dans l’incertitude. La peur que de nouvelles accusations éclatent au grand jour et entachent les œuvres présentées est omniprésente.
Gestion de crise au plus haut niveau
Iris Knobloch, la présidente du Festival de Cannes, est donc sur le qui-vive. Avec une carrière longue à la tête de la filiale française des studios Warner Bros, elle ne prend pas ces allégations à la légère. Conseillée par un membre de son conseil d’administration et épaulée par une agence de communication de crise, elle est déterminée à maintenir l’ordre et à se concentrer sur les films.
En tant que jeune média indépendant, Délits d'Opinion a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !