Le vendredi dernier, le chanteur français Philippe Katerine a marqué les esprits lors de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. À 55 ans, ce personnage reconnu pour sa singularité et ses provocations, a choisi d’interpréter le morceau « Nu« , tout en rendant hommage à Dionysos, le dieu grec de la vigne et de l’ivresse. Son corps peint en bleu éclatant, agrémenté de paillettes dorées, a captivé le public.
Réactions diverses après la prestation
Cependant, cette représentation du vendredi 31 juillet 2024 n’est pas passée inaperçue : elle a suscité une vive polémique et de nombreuses critiques. Pourquoi ? Une partie des spectateurs a établi un lien entre la mise en scène et le dernier repas du Christ, provoquant l’indignation des chrétiens du monde entier.
Clarification de Philippe Katerine
Face à cette controverse, Philippe Katerine a donné une interview à Konbini pour clarifier sa position. Il a insisté sur le fait que ni lui, ni son équipe n’avaient l’intention de provoquer ou de faire une quelconque allusion religieuse à travers cette performance.
«Certains ont évoqué la Cène, mais jamais il n’a été question de cela avec Thomas Jolly. La religion n’était pas du tout au cœur de notre démarche, car l’idée n’était pas de choquer. Ce n’est absolument pas ce que nous voulions représenter« , a-t-il précisé.
Une révélation surprenante
En marge de la polémique religieuse, l’artiste a fait une annonce étonnante : le montant de son cachet pour la cérémonie d’ouverture.
Il a révélé avoir été rémunéré à hauteur de 200 euros. Il a ajouté : « Je ne sais pas combien les autres ont été payés, j’espère que c’est équitable. Mais au final, je m’en fiche. L’objectif n’était pas de gagner de l’argent. Ce qui comptait, c’était de proposer quelque chose de très stimulant et de véhiculer un message de paix« .
Communiqué du Comité d’Organisation des Jeux
Suite aux révélations de Philippe Katerine, le Comité d’Organisation des Jeux (Cojop) a tenu à apporter des précisions dans les colonnes de Libération. Ils ont déclaré que tous les artistes, qu’ils soient de renommée nationale ou internationale, ne recevaient pas de cachet pour leur prestation. Ils ont ajouté : «Comme il est de coutume, Paris 2024 prend en charge tous les frais de production technique et d’organisation des performances».
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