Depuis le début de la saison hivernale, la station des Deux Alpes en Isère fait face à une vive controverse. L’instauration d’un nouveau tarif de parking à 30 euros par jour, effective depuis le 1er décembre, a déclenché une véritable tempête parmi les visiteurs. Bien que la mesure se veuille écologique, elle ne laisse personne indifférent.
Une Initiative Écologique Contestée
La municipalité justifie ce tarif comme un effort pour réduire l’empreinte carbone et favoriser l’usage des transports en commun. Pourtant, cette décision ne suscite pas l’adhésion de tous.
Stéphane Sauvebois, le maire des Deux Alpes, explique : « Trois axes cruciaux nous préoccupent : le réchauffement climatique, la préservation de l’environnement, et la promotion des mobilités douces. Pour changer les habitudes, des mesures s’imposent. »
Le maire insiste sur la pollution visuelle causée par les voitures stationnées le long de l’avenue de la Muzelle. Il évoque la nécessité de solutions radicales pour y remédier.
Le Mécontentement des Touristes
Les visiteurs expriment rapidement leur mécontentement. Habitués à des coûts plus bas, ils se sentent pris au dépourvu. Voici quelques réactions recueillies par France 3 :
- « Ce matin, je n’ai pas payé pour me garer. On m’a parlé d’un coût de 100 euros pour une semaine. Ça fait mal », s’indigne un touriste.
- « Agrandir les stations, c’est bien. Mais il faut prévoir des parkings en conséquence. Le stationnement coûte trop cher et il manque de places. C’est exagéré », ajoute un autre visiteur.
Des Alternatives Plus Économiques
Face à la grogne, la commune a ouvert un parking supplémentaire de 300 places à l’entrée de la station. Tarif : 15 euros par jour et 40 euros par semaine. Des navettes gratuites relient ce parking au centre de la station.
Certains vacanciers apprécient cette option. Un jeune touriste se réjouit : « J’aime bien l’idée de tout faire à pied ou en navette. C’est l’esprit des vacances. Tout est accessible sans voiture. »
Vers un Avenir Durable
La mairie des Deux Alpes souhaite développer davantage les mobilités douces pour préserver l’environnement alpin et minimiser la pollution. Le débat actuel sur le stationnement souligne les défis écologiques futurs des stations de ski.
Bien que la polémique enfle, Stéphane Sauvebois et son conseil municipal restent convaincus de l’impact positif à long terme de cette mesure. Reste à voir si les vacanciers accepteront ces nouvelles pratiques, essentielles pour sauvegarder la beauté naturelle de cet espace.
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