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L’avenir des 4 000 animaux en question

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Le célèbre parc Marineland d’Antibes s’apprête à fermer définitivement ses portes. Cette annonce a provoqué une vive émotion parmi ses employés et son fidèle public. Le parc, qui héberge environ 4 000 animaux marins, doit désormais leur trouver de nouveaux foyers. Les orques phares, Wikie, 23 ans, et son fils Keijo, 11 ans, doivent être relocalisés.

Loi et Baisse des Visiteurs : Une Fermeture Inévitable

En 2021, une loi a interdit les spectacles de cétacés à partir de décembre 2026. Ce nouveau cadre légal, couplé à une forte baisse de fréquentation, a eu raison de Marineland. En dix ans, le parc a vu son nombre de visiteurs passer de 1,2 million à seulement 425 000. Cela a impacté durement les spectacles d’orques, qui attiraient la majorité des visiteurs.

Où Iront Les Orques ?

La question de l’avenir des orques reste cruciale. One Voice, une association vigilante, plaide pour qu’elles ne soient pas envoyées au Japon. Elles préfèrent les voir transférées dans des sanctuaires sûrs. La présidente de One Voice, Muriel Arnal, salue les décisions judiciaires récentes. Elle propose un transfert vers un sanctuaire en Nouvelle-Écosse, au Canada. Ce lieu, soutenu par le Whale Sanctuary Project, pourrait offrir des conditions proches de leur habitat naturel.

Débat : Delphinariums ou Sanctuaires ?

Le débat sur le futur des orques s’intensifie. Les options incluent un delphinarium controversé aux Canaries ou un sanctuaire canadien. Marineland prépare un plan de relocalisation massif. Tous surveillent les partenariats éventuels avec des parcs européens ou des sanctuaires mondiaux. Le directeur de Marineland, Pascal Picot, admet que la mise en place des sanctuaires reste un défi.

Avenir des Autres Espèces

En plus des orques, Marineland doit relocaliser d’autres animaux. Cela comprend les dauphins, phoques, otaries et divers poissons et coraux. Les discussions continuent pour trouver leurs nouvelles demeures. Un zoo espagnol a déjà accueilli des phoques et otaries.

Marineland doit redistribuer ses animaux tout en respectant les normes éthiques modernes. Bien que cela représente un défi, le parc souhaite évoluer vers un avenir respectueux du bien-être animal. C’est une réponse aux récents changements législatifs.

Ce chapitre difficile pour Marineland suscite nostalgie et espoir. Un avenir où entertainment humain et bien-être animal coexistent est possible. Selon un membre de One Voice, « C’est un pas vers plus de respect pour ces créatures majestueuses. »

Sources: France InfoLe MondeLibération

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